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Avoir du succès ?

Avoir du succès ?

Ce titre est volontairement provocateur puisqu’il ne veut pas vraiment dire grand-chose : en effet, qu’est-ce que le succès ? Avec une leçon de botanique, je vous propose de nous interroger sur la définition du succès, ce qui le freine, et quelques clés pour avoir du succès.

  1. Une leçon de botanique
  2. Ma définition du succès   
  3. Des freins majeurs au succès
  4. Quelques clés du succès
  5. Un temps pour toute chose

Article de Ketsia BONNAZ, publié le 8 septembre 2020

1.  Une leçon de botanique

Il y a quelques années je visitais un parc naturel à Madagascar quand le guide s’est arrêté, a pointé son doigt vers la végétation et nous a dit : « Regardez, ces deux arbres ont le même âge ». Il était facile de repérer l’un des arbres auquel il faisait allusion : j’avais devant moi un arbre majestueux, d’une trentaine de mètres de haut, un tronc blanc épais, de belles feuilles. Le canarium avait une 15aine d’années et il allait encore grandir. J’étais impressionnée.

J’ai cherché l’autre arbre, et j’ai vu une « tige » de quelques centimètres de diamètre, au tronc noir, avec quelques feuilles éparses, et qui disparaissait complètement à côté de l’immense canarium. « C’est un ébénier » a expliqué le guide. Tout d’un coup j’ai été un peu plus attentive. L’ébène est un bois précieux que je connais depuis toujours pour sa belle couleur noire, sa solidité et les délicats objets d’art et bijoux sculptés à partir de l’ében.

Notre guide nous a expliqué que si ces deux arbres avaient le même âge, leur différence ne résidait pas uniquement dans leur taille. « Le canarium* ne sert à rien : son bois est trop mou pour la construction, trop humide pour bien brûler, ses fruits ne sont pas comestibles. De son côté, l’ébène est utilisé depuis des siècles dans l’art et la science des instruments de musique. On en fait des statues, des touches de piano, des bijoux et autres – il coûte très cher ».

« Voilà une belle image sur le succès » me suis-je dit.

Tellement souvent nous regardons aux apparences : nous sommes impressionnés par les grosse voitures, les promotions-éclairs, les célébrités sur le podium, la beauté aveuglante. Mais qu’est-ce que le succès ? L’exemple du canarium et de l’ébène nous montre que ce qui impressionne a première vue n’a pas toujours de la valeur, et que regarder de haut ce qui paraît rachitique et modeste peut être une erreur.

>>> Et vous ? Quelles leçons pouvez-vous tirer du canarium et de l’ébénier ? Comment regardez-vous à votre propre vie, et à celle des autres ?

 

2. Ma définition du succès

Le dictionnaire donne la définition du succès suivante : « réussite, atteinte d’un objectif souhaité, plaire à quelqu’un ou un public ».

C’est bien vague tout cela, et c’est peut-être mieux ainsi. En effet, chacun crée sa recette personnelle de ce qui correspond au succès pour lui et trop souvent nous nous laissons les autres et la société nous dicter ce dans quoi nous devrions mettre notre énergie.

En écrivant cet article, je pense à Lisa* qui est d’une beauté à faire se retourner les gens sur son passage mais qui était incapable de sortir sans un maquillage long et minutieux parce qu’elle se trouvait laide. Je pense à Michel qui cherchait un coach pour l’aider à atteindre son seul objectif dans la vie : faire beaucoup d’argent, peu importe le risque et les conséquences. Je pense à Fabien, pilote de ligne, qui, malgré son argent et le prestige de son métier me partageait l’absence de sens de sa vie.

Mais je pense aussi à Jean, qui est allé servir les populations d’un village d’Afrique de l’Ouest avec ses compétences agricoles et qui a transformé le désert en oasis. Je pense aux parents de mon amie Eva qui ont su donner amour et solidité à leur famille malgré le handicap. Je pense à tellement d’amis et de proches qui ne seront jamais célèbres ou riches, mais qui sont heureux de vivre selon leurs valeurs. Des personnes qui, selon moi, ont du succès.

« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi* »

Je vous partage là mon cœur : pouvoir dire ces mots sincèrement à la fin de ma vie, sera la preuve que j’aurais eu du succès :

  • « Combattre le bon combat », c’est utiliser mes ressources dans les choses qui sont « bonnes ». Ne pas me laisser engloutir par la frénésie des attentes de la société envers moi, mais vivre de manière intègre : que mes actions, la manière dont j’utilise mon temps, mon énergie, ma créativité, mon argent, etc. soient en alignement avec mes valeurs. C’est la raison de ce blog et la mesure de tous les engagements que je prends, au niveau professionnel et personnel.
  • « Achever la course » me parle de persévérance dans les difficultés, de patience quand les choses prennent du temps, d’endurance même lorsque le confort ou « suivre mon cœur » seraient une option plus simple.
  • « Garder la foi », c’est garder l’espoir en tout temps, non pas seulement de ce que je vois, mais de ce que je crois.

Les valeurs que je mets en avant dans ma pratique professionnelle sont celles de l’intégrité, du respect et de l’espoir. Ces trois éléments sont centraux pour évaluer si je suis sur le chemin du succès. Parce qu’alors seulement je peux être en paix d’être qui je désire être.

>>> Et vous ? Quelle est votre définition du succès ?

Un texte qui me bouleverse au plus haut point est ce poème de Rudyard Kipling « Tu seras un homme mon fils »

 

3. Des freins majeurs au succès

Je vous présente ici quelques pistes de réflexion sur des éléments qui peuvent bloquer la progression :

Le regard de l’autre. Combien de fois avez-vous entendu ces petites voix du type « Mais que vont penser les autres ? », « Si seulement j’étais aussi doué.e que untel », « Ils ne me prendront jamais au sérieux » et j’en passe. J’aime énormément cette illustration qui montre toute l’aberration de vouloir attendre l’approbation de tous avant de prendre des décisions.

Le remède aux mauvaises décisions induites par votre perception du regard des autres ? Chercher qui vous êtes, vous, ce qui est important pour vous et là où vous voulez aller. Puis sélectionner quelques personnes qui sauront vous encourager, vous conseiller, vous soutenir, vous avertir. Et les solliciter pas à pas, en construisant la confiance.

Le perfectionnisme. Celui-là, je le connais bien : je suis une perfectionniste en rémission. Entendons-nous bien : avoir le souci du détail et du travail bien fait est loin d’être un frein au succès, bien au contraire. Mais il devient handicapant lorsque tout doit être parfait, alors même que nous savons que cela n’est pas possible. Combien de projets magnifiques restent au fond d’une cave, d’un disque dur ou sur un bout de papier parce qu’ils ne seront jamais parfaits… et lorsque c’est parfait, enfin, la technologie est dépassée ou quelqu’un a simplement été plus rapide !

Voilà l’antidote : « Fais de ton mieux avec ce que tu as ». Les conditions idéales n’existent pas. Il y aura toujours un élément manquant, une nouvelle découverte qui remet les choses en perspectives, des concurrents ou que sais-je. Lancez-vous avec ce que vous avez : au mieux ça prendra, au pire vous saurez ce qu’il faut améliorer !

La peur. Peur de l’échec, peur de manquer, peur de l’inconnu… La peur dans sa forme pure nous prévient d’un danger et il est important de l’écouter pour prévenir les risques (voir mon article sur les Emotions). Mais dans certains cas elle paralyse, elle crée des angoisses et conduit à des comportements irrationnels.

L’antidote à la peur : le réalisme. Face à votre peur, demandez-vous quels sont les risques (quel est la pire chose qui puisse arriver), et quelle est la probabilité que ces risques se concrétisent. Puis prenez les mesures nécessaires pour anticiper l’impact des risques les plus probables. Et lâchez-prise sur toutes les autres peurs irrationnelles qui pourraient apparaître.

>>> Et vous ? Quelles sont les choses qui vous empêchent de passer à l’action, ou de profiter de votre succès ? Comment allez-vous les affronter ?

4. Quelques clés du succès

Sans prétendre être exhaustive, voici quelques éléments à prendre en compte pour « garantir votre succès », quel qu’il soit :

Premièrement, fixez-vous un objectif qui soit à la fois précis, réaliste et planifié (pour les détails, je vous conseille de lire mon article « Construire son futur : du rêve à l’action ») :

Une deuxième clé pour avoir du succès – ou tout du moins pour vous en rendre compte et en profiter – est de savoir gérer la tension entre satisfaction et insatisfaction. Combien de fois vous êtes-vous dit « J’étais heureux à cette époque », ou « Je ne le savais pas mais c’était le pic de ma carrière ». Trop souvent, l’insatisfaction nous empêche de réaliser la mesure de notre succès et c’est après-coup que l’on regarde avec mélancolie dans le passé… mais il est trop tard pour s’en réjouir. Mais paradoxalement, c’est l’insatisfaction de la situation actuelle qui donne l’énergie et la créativité du changement. D’où le besoin de savoir gérer cette tension entre satisfaction et insatisfaction :

  • En quoi votre vie actuelle est-elle satisfaisante, de quoi pouvez-vous vous réjouir, quels succès récents – même petits – pouvez-vous célébrer ?
  • Quelles sont vos sources d’insatisfaction (dans votre caractère, vos relations, votre situation professionnelle, etc.) ? Qu’allez-vous faire pour transformer vos problèmes en objectifs constructifs ?

Et enfin, n’ayez pas peur de l’échec !

« Echouer, c’est avoir la possibilité de recommencer de manière plus intelligente » Henry Ford.

Henry Ford décide assez tard de devenir ingénieur (il a 28 ans), puis sa première entreprise fait faillite, le conduisant à la ruine une année plus tard. Sa deuxième tentative est la bonne, puisqu’en quelques années, la Ford T devient la première automobile « grand-public », dont le prix est accessible à la classe moyenne américaine en 1908. Plus de 16,5 millions de Ford T seront vendues, ce qui entre dans le top 10 des voitures les plus vendues de l’histoire, encore aujourd’hui.

  • Quelles leçons pouvez-vous tirer de vos échecs passés pour mieux construire votre stratégie vers le succès ? Comment pouvez-vous changer votre attitude face à l’échec, pour qu’il soit constructif ?
  • Quelles sont les choses que vous avez abandonnées en cours de route qui mériteraient que vous persévériez ?
  • De qui pouvez-vous vous entourer et de quoi avez-vous besoin pour maintenir votre motivation face à l’échec ?

5. Un temps pour toute chose

J’aimerais terminer cet article sur le succès avec une réflexion sur le temps.

« Il y a un temps pour toute chose sous le soleil » nous dit l’Ecclésiaste. « Un temps pour naître et un temps pour mourir, Un temps pour planter et un temps pour arracher, Un temps pour pleurer et un temps pour rire, Un temps pour garder et un temps pour jeter, Un temps pour parler et un temps pour se taire… »

De la même manière qu’il y a 4 saisons dans l’année, il y a un temps pour tout. Les mois froids et gris de l’hiver sont nécessaires pour reposer la terre et la nature. Les pluies du printemps permettent de remplir les nappes phréatiques et préparent l’éclosion des fleurs. Le soleil éclatant et éreintant de l’été permet aux fruits et aux légumes d’arriver à maturité. Et à l’automne, la nature se prépare à son repos annuel. Il y a un temps pour toute chose.

Je suis récemment passé par une période d’hiver dans ma vie, où rien ne semblait bouger, où mes envies restaient théoriques, je ressentais de la frustration, un manque de sens dans mes activités et j’étais bloquée dans la mise en action. Et en l’espace de quelques jours, les choses se sont débloquées dans plusieurs domaines professionnels et personnels, aboutissant entre autres à la création de mon site Internet et de ce blog. Et j’ai réalisé que les 8 mois de « rien » n’en étaient pas : sans le réaliser, ma perception des choses a évoluée lors de discussions avec des personnes de confiance, je suis entré en contact avec des professionnels qui se sont avérés déterminants dans la mise en œuvre de mon projet, et j’ai continué de faire des choses qui avaient du sens. (J’en profite pour remercier tous ceux qui m’ont accompagnée dans cette période particulière – vous avez été de vrais amis !) Il y a un temps pour toute chose.

>>> Et vous, dans quelle saison êtes-vous ? Comment allez-vous en profiter au maximum, soit pour donner de l’impulsion à vos projets, soit pour en préparer le terrain ?

« Beaucoup d’échecs dans la vie sont des personnes qui n’ont pas réalisé à quel point elles étaient près du succès quand elles ont abandonné. » Thomas Edison, inventeur de l’ampoule électrique après plus de 1000 essais infructueux.

 

*Note 1 : je n’ai pas demandé le nom scientifique des deux arbres (dans tous les cas je les aurais oubliés) et je n’ai pas été capable de confirmer les dires de mon guide Malgache sur l’inutilité du canarium.

* Note 2 : les noms ont été changés évidemment, mais ces personnes existent réellement

* Note 3 : référence la Bible – 2 Timothée 4 :7

Crédits photos et illustrations :

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Ce que le coaching m’a appris

Ce que le coaching m’a appris

En 2013, après une expérience de management éprouvante, je découvre le coaching : une démarche qui me permet de mettre des mots sur des émotions et des processus internes, un espace pour mieux me connaître et avoir des clés pour naviguer la relation à l’autre…

Article de Ketsia BONNAZ, publié le 4 juin 2020

 

 

Je suis la deuxième d’une fratrie de 6 enfants, et j’ai très tôt été responsable, organisée, dynamique. J’ai étudié en École de commerce, et j’ai appris à analyser, conceptualiser, présenter des rapports. Dans mes engagements associatifs et personnels, j’étais engagée, moteur, catalyseur. Ma première expérience professionnelle a été de diriger un orphelinat en Afrique. A l’âge de 23 ans, j’avais la fougue de la jeunesse, la présomption de mon diplôme et l’expérience illusoire de mes quelques mois de stages. En plus de gérer la planification de mon projet, les relations extérieures et le fonctionnement quotidien, je me suis retrouvée à la tête d’une équipe interculturelle d’une cinquantaine de personnes.

J’ai pris de belles claques dans la figure.

J’étais épuisée, stressée, incapable de déléguer même les tâches les plus simples, puisqu’elles étaient « de ma responsabilité ».

J’étais en tension permanente avec ma hiérarchie, ne sachant comment poser le cadre de l’autonomie dans mes sphères de responsabilité, et le faire respecter.

J’étais déçue et inquiète au sujet de mes relations avec mes collègues, on se prenait la tête pour un rien, je ne comprenais ni leurs réactions, ni les miennes !

Je me sentais seule comme jamais à vouloir tout contrôler, à prétendre que j’allais bien pour ne pas déstabiliser mes équipes, à chercher des solutions à tous les problèmes.

J’étais frustrée de ne pas savoir comment m’en sortir, comment être une meilleure cheffe, une meilleure collègue… et même une meilleure personne (plus patiente, plus accueillante, plus bienveillante, plus sympathique, etc.)

J’étais perdue et je n’avais aucune idée de comment m’en sortir. J’ai tout de même tenu mes 2 ans de contrat avec des bouts de scotch, des litres de larmes et beaucoup de grattage de méninges. Je suis rentrée en France épuisée et désemparée.

L’urgence était de remplir mon réservoir émotionnel et j’ai donc pris soin de moi les premières semaines : l’affection de mes proches, des discussions accueillies avec bienveillance, un débriefing dans un centre spécialisé, du repos pour mon corps… J’ai fait ce qu’il fallait pour aller mieux, vite. Et puis les interrogations sont revenues : comment me connaître, savoir quelle réaction serait appropriée dans telle ou telle situation, comment comprendre les réactions des autres, comment faire pour être un meilleur manager ? Après des semaines de recherche, j’en suis arrivé à poser le mot : coaching.

L’approche coaching paraissait coller à ce que j’attendais : une démarche courte et factuelle qui me donne des clés pour mieux me comprendre, et mieux naviguer la relation à l’autre.

Je me suis donc formée au coaching. C’était en 2013. Même si ma formation était initialement essentiellement une démarche de développement personnel, j’ai découvert que le coaching était quelque chose que je pouvais aussi offrir à d’autres. Depuis, j’ai à nouveau été manager d’équipes importantes, j’ai coaché des dizaines de personnes et exploré de nouveaux métiers.

Voici quelques éléments de ce que j’ai appris de 7 années de développement personnel :

  • Cela demande du courage : s’ouvrir à l’autre, confronter sa vulnérabilité, ses zones d’ombre, ses incertitudes, ses échecs, ses incompréhensions… on n’a pas l’habitude, on est programmé pour les enfermer au sommet d’une haute tour et nous en égarons souvent la clé. Et pourtant, ce courage est nécessaire pour se libérer du regard des autres et du regard souvent sévère que l’on porte sur soi-même ;
  • J’ai découvert l’importance de connaître ses limites, celles qui protègent et que l’on a à faire respecter (par une bonne hygiène de vie personnelle et avec les autres), et celles qui limitent, que l’on peut affronter ;
  • J’ai découvert l’étendue des rêves qui résident en chacun, la puissance de la force créatrice et de persévérance qui peut s’exprimer dans un environnement bienveillant, et avec un peu d’encouragement. Chaque être humain est tellement complexe, riche et profond !
  • J’ai découvert la difficulté qu’il y a à s’accepter tel que l’on est, avec le beau et le moche. De continuer de tabler sur les points forts en palliant sans cesse aux points faibles, d’être confortable avec le bien et le mal, sans fausse modestie ou culpabilité destructrice ;
  • J’ai découvert qu’au fond, chaque être humain est sensiblement le même mais qu’il va l’exprimer différemment, que le respect et l’écoute sont la base de toute relation harmonieuse, que le conflit n’est pas mauvais en soi mais que la communication (non-violente) n’est pas une option ;
  • J’ai découvert la nécessité de faire la part des choses entre l’important et ce qui ne l’est pas, entre la responsabilité et le lâcher-prise ;
  •  J’ai découvert à quel point un schéma, une image, un modèle simple peuvent donner du sens à une situation, et une issue à un labyrinthe inextricable (sans qu’il devienne un moule auquel se conformer) ;
  • Enfin, j’ai découvert l’importance cruciale de connaître ses valeurs personnelles et de vivre en alignement avec ses idéaux, sa foi et ses croyances.

Vous vous doutez bien que je continue de batailler avec quelques-uns des points mentionnés ci-dessus. Mais j’ai vécu de belles victoires personnelles, et dans mes relations avec les autres : je suis en paix avec moi-même (98% du temps), j’ai été un bien meilleur manager, je suis une amie plus à l’écoute, je cherche plus aisément l’intention positive chez les autres au lieu de les condamner, et surtout, j’ai le privilège de pouvoir accompagner des individus et des équipes à développer leur potentiel.

Et vous ? Qu’est ce que le coaching pour vous ? Comment pourrait-il être un appui dans vos défis du moment ?

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Allié ou ennemi ? Comment contrôler ses émotions

Allié ou ennemi ? Comment contrôler ses émotions

Nos émotions sont-elles un allié ou un ennemi ? D’ailleurs, de quelles émotions parlons-nous, comment les écouter et les réguler ?

  1. Quelles émotions ?
  2. Savoir écouter ses émotions
  3. Les émotions se régulent
  4. Quel est le loup que vous nourrissez ?
  5. Se plaindre nuit gravement à la santé

Article de Ketsia BONNAZ, publié le 8 mai 2020

 

1.      Quelles émotions ?

La plupart des professionnels de la psychologie s’accordent pour dire qu’il existe 4 sentiments dits authentiques – auxquels la majeure partie de nos palettes d’émotions se rapportent :

  • La Peur – qui va de l’inquiétude à l’angoisse – se manifeste lorsque l’on est face à un danger (réel ou imaginaire) ou l’inconnu. La peur nous pousse à recherche une protection.
  • La Colère – qui va d’une petite irritation à la rage – nous signale un dommage, une injustice. Afin que la colère ne se transforme pas en violence contre soi-même ou contre l’autre, il est nécessaire d’identifier là où on a l’impression d’avoir été abusé et chercher réparation.
  • D’une courte déception au désespoir, la Tristesse nous apparaît pour signaler une perte ou un manque. Afin d’éviter le repli sur soi et la dépression, il convient d’aller chercher du réconfort.
  • Enfin la Joie nous indique une satisfaction. Ce sentiment peut aller du contentement à l’exubérance, et elle demande à être exprimée et partagée.

D’ailleurs, le dessin animé Vice-Versa donc l’illustration est tirée donne une jolie image de la manière dont nos émotions peuvent se vivre à l’intérieur de nous-même. Ce film est un excellent point de départ pour ouvrir le débat sur les émotions avec des enfants ou entre adultes !

Chacune de ces 4 catégories d’émotion est utile et peut être tout à fait légitimes pour nous aider à vivre notre vie de manière authentique, et prendre des décisions. Mais parfois, une émotion peut prendre le dessus et occulter non seulement les autres émotions mais aussi la capacité à réfléchir, nous conduisant à des pertes de contrôle nuisibles pour nous et notre entourage.

« C’est donc la manière dont nous écoutons et canalisons nos émotions qui en font un allié, ou un ennemi »

Et vous ? Comment pouvez-vous identifier vos émotions du moment ?

>>> Que ressentez-vous ? Ces émotions sont-elles justifiées ? Comment faire de ces émotions votre allié, et non un dictateur dans votre vie ?

2.      Savoir écouter ses émotions

Nous savons que les émotions se manifestent dans notre corps par notre langage non-verbal : nous savons faire la distinction entre un visage blême de peur et un sourire de joie, entre un corps secoué des sanglots de tristesse et une attitude agressive de colère.

Cependant, lorsqu’une émotion n’est pas reconnue ou qu’elle est très violente, elle peut se manifester aussi par des douleurs : on appelle cela la somatisation.

  • La Peur va se somatiser au niveau des intestins : c’est la boule au ventre avant d’aller chez le dentiste, ou le mal de ventre avant un examen ;
  • La Colère va se concentrer au niveau des muscles du dos – par une tension dans les bras et les épaules – et au niveau de l’estomac avec des aigreurs ;
  • La Tristesse se manifeste dans les zones pulmonaires avec une oppression à respirer, et dans les zones ORL avec la gorge coincée par exemple.

Bien sûr, toute douleur n’est pas nécessairement liée à une émotion refoulée et il est nécessaire en cas de douleur chronique de consulter son médecin. Cependant, il peut y avoir un lien et cela vaut la peine de s’y intéresser. Je me rappelle que durant une période où je critiquais et me plaignais beaucoup, j’ai réalisé que les muscles autour de mes cordes vocales étaient très douloureux. Lorsque j’ai décidé de prononcer des paroles plus positives, le mal est parti.

Et puis il y a les émotions-racket. On va parler d’émotion racket lorsque que la manifestation d’une émotion n’a rien à voir avec sa cause réelle. Par exemple si on répète à un petit garçon que pleurer c’est pour les femmelettes, il apprendra à manifester sa tristesse par des éclats de colère. Ou sinon la goutte d’eau qui fait déborder le vase est une autre émotion-racket : ce n’est pas la chaussette sale qui traîne qui justifie l’explosion de colère, ce sont toutes les chaussettes sales des dernières années qui s’accumulent dans votre réservoir émotionnel.

Et vous ?

>>> De quelle manière vos émotions vous parlent-elles, par des manifestations physiques ou en identifiant les causes réelles derrière une émotion-racket ?

 

3.      Les émotions se régulent

Oui, il est possible de maîtriser ses émotions, afin qu’elles soient notre allié !

Pour gérer ses émotions, la première étape et de les reconnaitre, et les accepter.

C’est se poser la question : Qu’est-ce que je ressens ? Pourquoi je ne me sens pas bien ? Quelle est la cause ? A cette étape, il vous suffit d’identifier l’émotion et lui donner le droit d’exister.

Ensuite, identifier la source de l’émotion et sa légitimité en laissant parler votre réflexion et votre expérience.

Sur quoi se base mon émotion ? Y a-t-il de vraies raisons d’avoir peur, d’être en colère ou triste ? Est-ce que la manifestation de mon émotion est proportionnelle au chamboulement que je suis en train de vivre, ou suis-je en présence d’une émotion racket ? Est-ce que je suis déjà passé par là et comment je m’en suis sorti.e ? Dans cette étape, vous pouvez explorer votre émotion à la lumière de la raison et de la réflexion.

Et puis, passer à l’action !

Vous avez ici 2 solutions : le courage d’aller chercher ce dont vous avez besoin ou le lâcher-prise sur les choses que vous ne contrôlez pas. Avez-vous besoin de sécurité, de justice, de réconfort ? Qu’allez-vous faire pour aller mieux ?

Et vous ? Comment accorder de l’attention à vos émotions ?

>>> Comment pouvez-vous reconnaître et identifier vos émotions, évaluer leur légitimité et prendre les mesures nécessaires ? Comment allez-vous faire de vos émotions un allié utile et non un ennemi dévastateur ?

Et n’oublions pas la joie qui est une émotion puissante, qui peut se vivre même au milieu des situations les plus critiques.

 

4.      Quel est le loup que vous nourrissez ?

Une légende raconte une discussion entre un vieil indien et son petit-fils :

« En chacun de nous il y a deux loups qui s’affrontent » dit le vieil homme. « L’un des loups c’est le mal, la colère, l’envie, la tristesse, la peur, la culpabilité. L’autre loup c’est le bien, la joie, l’amour, l’espérance ».

L’enfant demande « Et quel est le loup qui gagne ? »

Le vieux sage prend un temps de silence puis finit par répondre : « Celui que tu nourris ».

Les travaux du psychiatre Steven Parton montrent que plus une pensée est utilisée, plus on y revient facilement et régulièrement, car le chemin parcouru par cette idée a été enregistré par notre cerveau. Ainsi, si nous ressassons en permanence des pensées négatives, d’angoisse et de victimisation, nous sommes de plus en plus disposés à voir le mauvais côté des choses et notre propre impuissance. Au contraire, alimenter ses pensées d’espoir, de reconnaissance et de sentiment d’être utile encouragera un esprit optimiste et joyeux !

Et vous ? Quel est le loup que vous nourrissez ?

Quels sont vos sujets de discussion favoris avec vos amis ? Les articles et vidéos que vous regardez sur le net ? Passez-vous plus de temps à regarder à ce que vous n’avez pas, ou à ce que vous avez ? Le loup que vous alimentez est-il le bien, ou le mal ? Est-il constructif ou destructeur ? L’espoir ou la mort ? Si l’on reprend l’allégorie des Trois passoires, ce que vous écoutez et regardez est-il vrai, utile et bon ?

>>> Je vous encourage à nourrir votre intellect et votre âme de contenu constructif, qui apporte de la lumière à votre être.

 

5.     Se plaindre nuit gravement à la santé

Se plaindre n’a rien à voir avec les sentiments authentiques. Comme Caliméro, la plainte est l’expression d’un mécontentement qui n’a pas pour but de trouver une solution.

Will Bowen, auteur du livre « 21 jours sans se plaindre », explique pourquoi nous aimons nous plaindre grâce à l’acronyme R.O.G.N.E :

  • R comme Recevoir de l’attention, attirer la considération
  • O comme Occulter sa responsabilité, se dédouaner en rejetant la faute
  • G comme Générer de l’envie, se vanter en dépréciant d’autres
  • N comme Nourrir son pouvoir en cherchant des alliés contre un ennemi commun
  • E comme Excuser une piètre performance

Finalement, les raisons pour lesquelles nous aimons nous plaindre, c’est généralement pour nous faire paraître victime au détriment d’autres.

Alors que faire ?

  • Une première possibilité est de vous plaindre en silence ou de vous accorder de temps en temps quelques minutes de plaintes avec un ami de confiance avant de vous obliger à devenir constructif (j’ai souvent recours à cette technique).
  • Si vous avez de vraies raisons de vous plaindre, utilisez votre énergie à trouver des solutions concrètes ! Positionnez-vous en maître de votre vie et non en victime, apprenez à poser des limites et à être libre !
  • Et puis apprenez à vous réjouir ! Dans les temps particulièrement difficiles, pourquoi ne pourriez-vous pas vous obliger à écrire tous les soirs 3 choses de la journée pour lesquels vous êtes reconnaissants ? Ça marche : se coucher sur une note positive permet de se réveiller plus joyeux.

Et vous ?

>>> Quelles décisions allez-vous prendre pour arrêter de vous plaindre ?

 

Cet article a été adapté avec la radio  pour des émissions quotidiennes que vous retrouverez en replay

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Courage et lâcher-prise

Courage et lâcher-prise

Avec la Prière de la sérénité faites la différence entre ce que vous contrôlez – qui demande courage, et ce qui n’est pas entre vos mains – à lâcher-prise !

Mon Dieu, donne-nous la grâce d’accepter avec sérénité les choses qui ne peuvent être changées, le courage de changer celles qui devraient l’être, et la sagesse de les distinguer l’une de l’autre.

Au travers de ce texte magnifique – rendu célèbre pour être la maxime récitée à chaque réunion des Alcooliques Anonymes – nous allons explorer dans cet article cinq visages du courage et du lâcher-prise :

  1. Qu’est-ce que je contrôle vraiment ?
  2. Lâcher-prise
  3. Le courage n’est pas l’absence de peur
  4. Etablir des règles de vie
  5. Gérer médias et réseaux sociaux

Article de Ketsia BONNAZ, publié le 24 avril 2020

 

1. Qu’est-ce que je contrôle vraiment ?

La prière de la sérénité est porteuse d’une grande sagesse, qui est de savoir faire la différence entre :

  • ce qui est de notre ressort et dont nous avons la responsabilité
  • ce qui n’est pas entre nos mains, pour lequel nous devons lâcher-prise.

Je vous donne un exemple très actuel qui est de vivre le confinement depuis plus de 6 semaines : ce confinement est un fait : personne ne m’a demandé mon avis, et donc d’une certaine façon je le subis. Mais parce que ce n’est pas entre mes mains, alors justement je n’ai pas à en porter le poids ! Je ne maîtrise pas la propagation du virus, ni les décisions du gouvernement, pas plus que je ne peux empêcher la pluie de tomber.

Par contre ce que je maîtrise, c’est ce que j’écoute, qui je crois, mes émotions et les décisions que je prends. Et personnellement j’ai décidé de vivre ma meilleure vie de confinement, avec le sourire et la volonté d’en faire un temps utile, comme en créant ces articles et podcasts par exemple.

Et vous ? Quelles sont les choses que vous contrôlez vraiment ?

>>> Afin de poser tout cela, faites une liste de tout ce qui vous pose problème dans la vie en ce moment en faisant 2 colonnes : « Je peux contrôler » et « Je ne contrôle pas » (vous pouvez vous aider de l’infographie ci-contre).

 

2. Lâcher-prise

« Mon Dieu, donne-nous la grâce d’accepter avec sérénité les choses qui ne peuvent être changées » dit la Prière de la sérénité. Le terme « lâcher-prise » est très à la mode et il n’a rien à voir avec le fait d’abandonner ses responsabilités ou baisser les bras face à la difficulté. Une définition simple dit que lâcher-prise, c’est se détacher, c’est volontairement décider de ne pas vouloir contrôler quelque chose qui n’est pas contrôlable.

Je vous donne un exemple : j’ai vécu plusieurs années en Afrique où la conception du temps est très différente de la nôtre en Occident. A de nombreuses reprises je me suis retrouvée dans des situations où je devais attendre des heures sans savoir ce qui se passerait. Pendant longtemps j’ai laissé le stress monter au fil des heures d’attente. Puis j’ai appris à accepter que lorsque j’irai dans tel ou tel endroit, je ne contrôlerais pas le temps. Lâcher-prise m’a demandé des efforts et du courage. Mais à partir de ce moment, j’ai été beaucoup plus ouverte à échanger des sourires avec un enfant caché derrière une chaise ou partager des discussions avec mes collègues. Et j’ai même fini par découvrir que ce temps « à ne rien faire » donnait à mon cerveau la liberté de trouver des solutions créatives à des problèmes apparemment insolubles.

Et vous ?

>>> Regardez à la colonne « Ce que je ne contrôle pas » de votre liste. Mon défi pour vous : prendre la décision de lâcher-prise ! Décidez de ne pas vous encombrer la tête et le cœur avec des choses auxquelles vous ne pouvez rien.

3. Le courage n’est pas l’absence de peur

  « Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur »

Cette définition de Nelson Mandela est très inspirante. En effet, nos plus grands succès sont ceux qui nous coûtent le plus, qui nous obligent à sortir de notre zone de confort, qui demandent de la persévérance. Que ce soit accepter d’être vulnérable dans une relation, oser parler au nom de la justice, vivre selon ses valeurs ou demander une promotion… le courage, c’est la capacité à vaincre ce qui fait peur !

Si quelqu’un a tiré des leçons du confinement, c’est bien Nelson Mandela qui a passé 27 ans de sa vie en prison, à cause de ses convictions politiques. Nelson Mandela a eu peur de l’avenir, il a souffert dans son corps, il a été privé de relation avec ses proches, il a manqué de nourriture, il a été humilié et bien pire encore. Mais il a gardé courage ! 3 ans après sa libération il a reçu le prix Nobel de la paix, et l’année suivante il est devenu le premier président noir d’Afrique du Sud. D’ailleurs, si vous avez besoin d’inspiration au courage, je vous recommande l’excellent film Invictus qui retrace une partie de la vie de Nelson Mandela.

Et vous ?

>>> Regardez à la colonne « Je peux contrôler » de votre liste. Est-ce que ces choses en valent la peine ? Si vous voulez y arriver, gardez les yeux fixés sur l’objectif, partagez-le avec des personnes de confiance et mettez-vous en marche !

Tout grand voyage commence par un petit pas.

4. Etablir des règles de vie

En ces temps de confinement, que nous vivions avec d’autres personnes ou seul, établir des règles et poser des limites est nécessaire pour éviter les frustrations et tensions. Pour faciliter les relations et mieux vivre son confinement, rien de tel qu’expliciter les attentes des uns envers les autres, en fixant des règles pour utiliser son temps et contrôler son humeur.

J’ai été inspirée sur Internet par des Chartes du confinement mises en place par certaines familles, qui définissent des droits et des devoirs pour les enfants et les parents – voir image ci-contre. Et je me dis, qu’est ce qui nous empêcherait de prendre des engagements comme « Il est interdit de se plaindre », « Prendre des nouvelles par téléphone d’amis ou proches 3 fois par semaine » ou d’autres ?

Et vous ?

>>> Vous vivez en communauté ? Discutez ensemble des Règles de vie du confinement et établissez un document qui vous engage.

>>> Vous vivez seul (ou la réflexion vous intéresse) ? Définissez vos Règles de vie personnelles, comment vous souhaitez vivre votre vie, les valeurs que vous désirez mettre en pratique, le code de conduite vous rendrait fier.

 

5. Gérer médias et réseaux sociaux

Et oui, en ces temps de confinement, la télé, radio, Facebook, Youtube et compagnie tournent en boucle autour de la crise Covid-19 : il y a chaque jour l’escalade du nombre de victimes du virus, des théories du complot en tout genre, des reportages apocalyptiques, des prophéties accablantes, des accusations contre les uns et les autres… tout ce qu’il faut pour ne pas vivre très serein !

J’aimerais vous raconter une histoire qui se passe il y a 2500 ans : un homme vient voir le philosophe Socrate avec une rumeur bien juteuse au sujet d’une tierce personne. Avant de le laisser parler, Socrate lui demande de passer le test des trois passoires :

  • La première passoire est celle de la vérité dit-il : as-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
  • La deuxième passoire est la suivante : est-ce que ce que tu veux me dire est quelque chose de bon, de positif ?
  • Il continue : la troisième passoire est celle de l’utilité : à quoi va me servir ce que tu désires me dire ?

Et il termine en disant : « Si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bien, ni utile, à quoi bon m’en parler ? »

Et vous ?

>>> Est-ce que les choses que vous regardez, écoutez, et lisez passeraient le test des 3 passoires : ces choses sont-elles vraies, bonnes et utiles ?

>>> Si vous n’avez pas besoin de ces choses, comment lâcher-prise en les supprimant ou les réduisant ? Ci-dessus je vous ai proposé d’établir des règles de vie. Alors pourquoi ne pas y intégrer quelques points sur la gestion des médias et des réseaux sociaux ? Comme par exemple limiter à 1h par jour votre temps sur les réseaux sociaux, n’écouter les informations qu’une fois par jour tout au plus, ou encore éteindre Internet 1h avant de vous coucher ? Pour vous aider, vous trouverez  une étude très intéressante et pratique sur la Sur sollicitation numérique.

 

Crédit photo : « Je ne peux pas contrôler/ Je peux contrôler » : Igor Thiriez ; Charte du confinement : Caroline De Haas sur Twitter 

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