Qui dit nouvelle année dit bonnes résolutions… Combien d’entre vous ont déjà fait des plans sur la comète en début d’année, et surtout, les ont tenus ? Dans cet article, (re)découvrez l’intérêt de faire le point pour définir ses objectifs pour la nouvelle année. Pour cela, nous parlerons de zone de confort : ce qu’elle est et pourquoi elle est importante, ce qu’il y a en-dehors et comment en sortir.
- Définir sa zone de confort
- La zone de confort : un connu nécessaire
- Qu’est-ce qu’il y a dehors ?
- Prendre le large hors de la zone de confort
- Ce que je vous souhaite
Article de Ketsia BONNAZ, publié le 4 janvier 2021
1. Définir sa zone de confort
Chaque année, j’aime prendre le temps de faire le point sur l’année précédente :
- Quels ont été les événements marquants, les rencontres que j’ai faites, les choses principales que j’ai apprises, les choses qui ont pris fin et celles qui ont commencé ? J’aime faire le bilan. C’est une occasion de célébrer toutes ces choses que je ne prends pas toujours le temps d’apprécier. Mais c’est aussi une occasion de tirer des leçons du passé.
- Je m’interroge également sur toutes ces choses qui me font envie, les activités, les projets. Qui je veux être cette nouvelle année.
- Et en fonction de cela, je définis de nouvelles priorités, de nouveaux objectifs, je fais le tri dans mes activités et l’utilisation de mon temps.
« Nul vent favorable pour qui ne sait où il va » – Sénèque
Au fil des années, je réalise que sans une vision claire de ce que nous désirons atteindre, nous l’atteignons rarement, notamment parce que nous ne sommes pas en mesure de percevoir où le vent souffle et comment orienter nos voiles pour profiter de sa puissance.
Je réalise également que pour définir où l’on va, nous ne pouvons que partir de là où on est. Savoir où nous sommes demande une vraie réflexion sur le passé et le présent.
Le rapport avec la zone de confort me diriez-vous ? Et bien la zone de confort, c’est le présent : ce qui est connu, là où l’on se sent au contrôle, avec un faible niveau de stress. Et tout le reste – les possibilités, les opportunités, les nouveautés, etc. – est en dehors.
>> Dans cette première étape, je vous propose de définir votre zone de confort. Et si vous faisiez vraiment le point sur votre vie : l’utilisation de votre temps, vos relations, vos activités ? Qu’est ce qui fonctionne, qu’est ce qui fonctionne moins ?
2. La zone de confort : un connu nécessaire
On en parle beaucoup, comme si la zone de confort était quelque chose de négatif. Mais la zone de confort, c’est avant tout la stabilité d’une vie où nous avons des repères. Et nous en avons besoin. Avant d’être aventuriers, nous sommes des êtres d’habitudes, de rituels – nous n’avons pas assez d’énergie pour réinventer les gestes du quotidien à l’infini.
Alors que nous sommes encore dans cette phase de définir où nous sommes, je vous encourage à célébrer : célébrer votre quotidien, les petits gestes qui font du bien, les petits rituels rassurants, être reconnaissant des personnes qui vous entourent et qui – au moins pour certaines – vous permettent de recharger votre réservoir émotionnel.
La zone de confort, c’est un peu comme un port vers lequel vous pouvez aller recharger vos batteries. Être vous-même. C’est une fondation sur laquelle construire.
« Un bateau au port est en sécurité. Mais les bateaux ne sont pas faits pour ça » – John A. Shedd
Mais pour certains, la zone de confort est tout sauf confortable. Certains vivent des frustrations importantes dans leur zone de confort. D’autres se laissent endormir, acceptent l’inacceptable pour rester dans l’habituel, l’agréable. D’autres vivent des abus, voire des drames. Car voyez-vous, la zone de confort n’est pas nécessairement confortable. Mais elle est connue. Et parfois la peur de quitter le connu même tragique est moins forte que de se lancer dans l’inconnu – aussi prometteur peut-il être.
En 2020, nous sommes tous sortis de notre zone de confort : nous avons été catapultés dans un inconnu fort inconfortable, dont personne n’avait le mode d’emploi. Depuis le premier confinement de mars, nous avons appris à recréer de nouvelles habitudes, de nouveaux repères. Les contours de la nouvelle zone de confort sont encore flous, instables et pourtant, nous nous surprenons à avoir inventé des gestes qui viennent « naturellement », et cela nous rassure.
>> En quoi votre zone de confort est-elle un port de ravitaillement, apportant la sûreté et la stabilité nécessaire pour naviguer ?
3. Qu’est-ce qu’il y a dehors ?
Comme le montre cette image, ce que nous voyons dans l’immédiat est généralement du domaine de l’anxiété : l’inconnu qui fait peur, des choses que je ne contrôle pas, de nouveaux problèmes pour lesquels je ne vois pas de solutions, des choses que je ne sais pas faire, dans lesquelles je pourrais me ridiculiser…
Mais en dehors de ma zone de confort, il y a aussi mes rêves dont certains pourraient devenir réalité, un champ des possibles illimité, des choses à découvrir, à apprendre, des gens à rencontrer, une partie de mon identité à découvrir qui ne s’est pas encore révélée.
>> Et si, au lieu de rester dans le flou, vous preniez une feuille de papier et un crayon, et que vous dessiniez ce qu’il y a en dehors de votre zone de confort : les peurs comme les opportunités ; les incertitudes comme les envies.
4. Prendre le large hors de la zone de confort
Ce qui est extraordinaire avec la zone de confort, c’est qu’on peut la créer partout où nous sommes. Si vous faites des excursions régulières en-dehors, et que vous y établissez des repères, alors vos repère deviennent votre zone de confort élargie.
Je me rappelle la première fois où j’ai enseigné face à des étudiants. J’étais bien entourée, je m’étais bien préparée, le public était plutôt bienveillant, mais j’étais tout de même morte de peur. J’y suis allé avec courage. La deuxième fois a été plus facile, la troisième encore plus aisée… et aujourd’hui enseigner est complètement intégré dans ma zone de confort. Je ne suis pas toujours au top, je ne connais pas toujours exactement ce qu’attendent de moi les apprenants en face de moi, mais je sais que je saurai m’adapter à la situation, aux questions, aux imprévus. J’ai confiance en moi pour avoir une réponse appropriée. J’ai commencé avec un petit groupe, sur une thématique que je maîtrisais bien. Au fil des expériences, j’ai élargi le type de public, les thèmes d’intervention, les méthodes d’enseignement.
Certains sont capables de quitter une carrière profitable dans la finance du jour au lendemain pour devenir éleveur de mouton dans le Larzac. Et ça peut marcher ! Mais pour la plupart, le saut dans l’inconnu se fait par petits pas successifs, des excursions brèves puis de plus en plus longues hors de la zone de confort, une extension progressive.
Alors comment sauter le pas ? Je vous propose 3 pistes de réflexion :
- Trouvez votre motivation. Il y a les motivations négatives liées à l’inconfort de sa zone : une insatisfaction grandissante, la réalisation que votre vie n’est pas en adéquation avec vos valeurs, un instinct de survie. Et il y a les motivations positives : la curiosité des possibles, l’envie d’autre chose, la soif d’aventure ou de défi. Qu’est-ce qui vous motive ?
- Soyez prêt à assumer les conséquences. Que vous tentiez une escapade hors de votre zone de confort, ou que vous décidiez d’y rester, à vous de prendre la responsabilité des conséquences de vos choix. Ces paroles peuvent sembler dures, mais elles sont le meilleur antidote à la victimisation et à la plainte incessante.
- Faites confiance en votre capacité d’adaptation. L’extérieur de la zone de confort est flou, vous ne savez pas trop à quoi vous attendre… Et si c’était tant mieux ? Si cela vous permettait de vous découvrir sous d’autres facettes, de développer de nouvelles compétences ? Et si vous tentiez la nouveauté non pour briller absolument, mais pour la goûter, et apprendre d’elle, comme le dit si bien Nelson Mandela :
« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends » Nelson Mandela
>> Alors, quels sont les premiers petits pas – ou les grands changements – que vous pouvez faire hors de votre zone de confort ?
5. Ce que je vous souhaite
Pour terminer cet article sur les résolutions, la navigation et la zone de confort, voici mes vœux pour chacun d’entre vous :
Je vous souhaite la lucidité pour réaliser où vous êtes aujourd’hui et la détermination pour fixer votre cap,
Je vous souhaite d’oser déployer vos voiles vers de nouveaux horizons pleins de promesses,
Je vous souhaite des terres à découvrir, des peuples à rencontrer, et des richesses d’expérience à amasser,
Je vous souhaite de nouvelles capacités, de nouveaux succès, un équipage fidèle à vos côtés,
Je vous souhaite des temps de repos et de rechargement dans le port de votre sécurité,
Mais surtout, je vous souhaite de trouver l’Etoile qui vous guidera dans l’espérance et la paix,
Joyeuse année 2021 !
Notes : crédit photo https://pixabay.com/ et infographie sur jedeviensmeilleur.fr
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Bravo Ketsia
Je te souhaite une excellente année 2021: santé, sérénité et réussite dans tes projets.
Au plaisir de te revoir.
Bises Jocelyne
Merci Ketsia pour ce beau message! Allez zou, tous dans la zone de croissance en 2021! :-). Bises à toi, et surtout bonne année 2021 en compagnie du Grand Capitaine.
Merci Jocelyne, tes voeux et ton soutien m’encouragent. Au plaisir !
Merci Marie pour ton soutien !
Merci Ketsia pour tes articles toujours inspirants.
Une excellente année 2021 pour toi et tous ceux que tu aimes.
Concernant la zone de confort, il y aussi une méthode parfois un peu brutale mais assez efficace : se placer volontairement dans une zone de confort à durée limitée, façon siège éjectable avec compte à rebours, qui ne laisse pas d’autre choix que celui de s’adapter à un futur dont on sait d’avance qu’il sera différent.
Bizz
Chris